Croissance du marché de l’immobilier résidentiel en France
Le marché immobilier français devrait enregistrer une croissance inégale en 2020. La croissance devrait être tirée par une baisse continue des taux d’intérêt et des chiffres de prêts bancaires solides. En outre, l’augmentation économique d’environ 1,4% aura un impact de 10 milliards d’euros de réductions d’impôts. De plus, les nouvelles initiatives fiscales vont redynamiser le marché de l’immobilier neuf en France. En 2020, les prix des logements dans certaines régions de France, comme Bordeaux, Nantes, Metz et Saint-Étienne, pourraient continuer à croître fortement. Les zones autour de Toulouse et Montpellier pourraient se stabiliser en termes de hausse des prix des logements et de ventes. Cependant, certaines régions, comme Dijon, Poitiers et Le Havre, peuvent enregistrer un déclin.
La France rencontre actuellement une pénurie de logements, en particulier pour les familles de la classe moyenne et inférieure. Les changements démographiques sont l’un des principaux facteurs contribuant à cette pénurie. Cependant, la demande de logements locatifs augmente, notamment de la part de la population française plus jeune et ouvrière, tandis que l’écart offre-demande de logements reste important.
Une chute des ventes sévère pour l’année 2020
Cependant, la chute du marché de l’ancien sera aussi sévère que celle de la crise des « subprimes » : avec une perte de 190 000 achats de logements anciens par des particuliers en 2020. Mais il est vrai que même si la chute du marché de l’ancien est marquée, le niveau de l’activité restera élevé. En outre, il ne devrait d’ailleurs pas suffisamment reculer pour qu’on puisse parler de récession, comme en 2009 ou en 2012. Pour qu’on puisse parler de récession, il aurait en effet fallu que le nombre de logements anciens achetés baisse de 110 000 unités supplémentaires, qu’il redescende donc de près de 300 000 unités en 2020!
Afin de favoriser la stagnation du marché de l’immobilier neuf, la France avait introduit, en 2014, la loi PINEL. Elle offre un allégement fiscal très généreux de 12 à 21% aux investisseurs privés. Pour bénéficier de cet allègement fiscal, les particuliers doivent acquérir un appartement ou une maison neuve, le mettre en location au moins six ans. Bien sur, dans des limites de loyer prédéfinies. Les ventes de logements neufs continuent de baisser, ce qui a conduit le gouvernement français à introduire un allégement fiscal sur les plus-values pour encourager les propriétaires fonciers à vendre des terrains à développer. Cet allégement fiscal s’appliquera vraisemblablement à tous les terrains vendus entre 2018 et 2022. Ce changement devrait augmenter le nombre de propriétés neuves achetées.
La hausse des prix se poursuit
L’effondrement de l’activité causée par la pandémie du Covid-19, a dévoilé un phénomène surprenant, la raréfaction de l’offre. De sorte que le marché déséquilibres renforce donc partout les des marchés et cette situation de pénurie alimente les tensions sur les prix. En outre, la contraction de l’offre de crédits bancaires voulue par la Banque de France a provoqué une déformation de la structure du marché : les ménages réalisant les achats les moins onéreux (prix au m² ou prix du lot) qui ne peuvent plus accéder aux crédits immobiliers ont quitté le marché proportionnellement plus que les autres, alimentant ainsi la persistance de la hausse des prix.
Marché de l’immobilier résidentiel en plein essor
Compte tenu de la tendance démographique positive, combinée à une augmentation des ménages plus petits, une augmentation nationale des ménages d’environ 3,2% jusqu’en 2022.
Les mises en chantier en France sont passées à 37 400 unités en octobre 2019, contre 35 100 unités en septembre 2019. Pour une moyenne à 32 702,52 unités de 2000 à 2019, atteignant un sommet historique de 50 200 unités en novembre 2011 et un creux record de 14 000 unités en août 2014.
Augmentation des taux d’accession à la propriété
Les taux d’accession à la propriété en France sont passés à 65,10% en 2018, contre 64,40% en 2017. Ces taux étaient en moyenne de 63,32% de 2005 à 2018, atteignant un sommet historique de 65,10% en 2018 et un creux record de 60,50% en 2007. La France a taux d’accession à la propriété supérieurs aux taux moyens d’accession à la propriété dans le monde, en raison de systèmes de retraite publics solides et de systèmes de cotisation privés bien définis.
En France, l’accession à la propriété est promue dans le cadre de la mise en place de l’État providence d’après-guerre. Le pays favorise l’accession à la propriété au moyen d’avantages fiscaux (tels que les déductions fiscales sur les intérêts hypothécaires) et de subventions (indirectes) (par exemple sur la construction ou les prêts hypothécaires). L’accession à la propriété en France est également généralement financée par des hypothèques, ce qui permet des ratios prêt-valeur plus élevés, ce qui incite davantage de propriétaires à acheter des maisons en France.
Enfin, il y a quelques semaines, le rapport sur le marché immobilier français du premier trimestre 2020 a été finalisé dans un climat d’incertitude accrue. Bouleversé par la crise sanitaire en fin de 1er semestre 2020 : les périodes de dynamisme ont été largement différées, voir abandonnées.
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