L’épargne des français en sommeil.
L’épargne des français en sommeil c’est 2 400 milliards d’euros qui dorment sans rien produire.
D’après le service financier de la Banque de France, 1 920 milliards d’euros sont placés sur des contrats d’assurance-vie qui dépérissent d’année en année et 400 autres milliards dormants sur des comptes bancaires.
Beaucoup d’épargne, mais trop peu de financement pour les entreprises: les acteurs financiers ont dévoilé lundi devant la majorité leurs pistes pour mieux orienter l’argent des Français vers les PME, qui peinent à se développer faute de fonds propres suffisants.
Les Français privilégient la pierre ou des placements réglementés tels que le livret A ou l’assurance-vie, bien que les taux stagnent sous le zéro.
Une situation inacceptable et inquiétante jugée par le gouvernement qui cite régulièrement le modèle allemand en la matière (Mittelstand).
Le premier ministre Edouard Philippe a rappelé, en ouverture d’une rencontre organisée à l’Assemblée nationale par les députés LREM de la commission des Finances :
Si l’Hexagone dispose d’une épargne abondante, de l’ordre de 15% » du revenu disponible brut, soit l’un des taux les plus élevés du monde, celle-ci ne finance pas assez l’économie nationale.
C’est pourquoi le gouvernement, par la voix de la députée LREM Amélie de Montchalin, explique ; Nous voulons doubler la part de l’épargne des Français qui va dans les PME » pour la porter à 10 milliards d’euros.
Elle a, à cet effet, organisé un rendez-vous de l’investissement productif à l’assemblée nationale fin janvier avec plus de 300 intermédiaires financiers avec pour objectif de remettre les intérêts des épargnants en face des intérêts de l’économie.
L’épargne des français en sommeil, les solutions pour réveiller l’économie
Selon le dernier baromètre de Financement Participatif France (crowdfunding) réalisé avec KPMG, les investissements dans les PME sont en net progression :
Une augmentation de plus de 46% sur le crowdlending et plus de 36% sur l’investissement au capital en 2016, ce qui ne représente que cinq milliards d’euros placés dans cette niche.
On note une ascension significative des fonds collectés en 2017, plus de 44% enregistré, soit 336 millions d’euros collectés via les sites de financement participatif.
Stéphanie Savel, présidente de FPF (Financement Participatif France) commente lors de ce colloque :
On est dans une phase d’installation, après une forte accélération il y a trois ans. Cette première phase est liée notamment à l’évolution du contexte réglementaire. Nous avons une progression constante, à deux chiffres, très confortable. Le chemin est encore long, il y a encore beaucoup de pédagogie à faire auprès du grand public, mais aussi des acteurs plus traditionnels du financement.
L’épargne des français en sommeil ! Les clubs d’investissements à la rescousse
Le principe d’un club d’investissement est de chercher des opportunités d’affaires à haut rendement, principalement avec des partenaires immobiliers. Pour ensuite, réunir des capitaux provenant de plusieurs petits épargnants afin d’investir dans un certain nombre d’actifs.
L’intérêt a utiliser la plateforme Enovast, est d’orienter des particuliers vers des opportunités rares et avantageuses, directement chez des promoteurs immobiliers.
Allons-nous réorienter notre épargne pour relancer l’économie française ?
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